vendredi 31 octobre 2014

Agriculteur des Hautes-Pyrénées : Mobilisation générale pour le 5 novembre à Toulouse


Les syndicats agricoles mobilisent pour une manifestation régionale le 5 novembre prochain à Toulouse. Excédés par les contraintes qui s’accumulent en même temps que les critiques à leur encontre, http://www.pyrenees-pireneus.com/Pastoralisme/Syndicats-Agricoles/FNSEA-Federation-Nationale-des-Syndicats-des-Exploitants-Agricoles/2014-09-16-Declaration-des-secretaires-generaux-de-la-FNSEA.pdf  ils entendent réagir.
Parmi les revendications, ils disent :
 
STOP aux zones vulnérables,

STOP à la paperasse et au harcèlement réglementaire, 

STOP à l’écologie technocratique,

STOP aux obstacles à la production et à l’emploi.

Ils souhaitent réunir le plus grand nombre possible d’agriculteurs de montagne, des coteaux et des vallées pour se rendre à la manifestation régionale de Toulouse.

Des bus sont mis à disposition par JA 65 et la FDSEA 65. Il convient de réserver rapidement sa place.
Info et réservations au : 06.73.89.51.60 / 05.62.34.57.34  Et il est recommandé de prévoir le casse-croûte.
Les points de départ des bus :

  • Un bus au départ d’ARGELES-GAZOST (Parking Stade Tilhos) est prévu à 6h00
    • Passage à LOURDES (Devant les cycles ARBES) à 6h15
    • Passage à TARBES (Place du Foirail) à 7h00
    • Passage à LANNEMEZAN (Parking de l’autoroute) à 7h30
  • Un bus au départ de TRIE/BAISE (Halle couverte) est prévu à 6h15
    • Passage à CASTELNAU-MAGNOAC (Place) à 6h40
    • Passage à GALAN (Place de l’Eglise) à 7h00
    • Passage à LANNEMEZAN (Parking de l’autoroute) à 7h30
  • Un bus au départ de VIC-EN-BIGORRE (Place face au Crédit Agricole) est prévu à 6h00
    • Passage à RABASTENS-DE-BIGORRE (Marché aux bestiaux) à 6h15
    • Passage à TOURNAY (Parking de l’autoroute) à 7h00
    • Passage à LANNEMEZAN (Parking de l’autoroute) à 7h30

dimanche 26 octobre 2014

Pyrénées - Val d'Aran - Fêt​e Era Mongetada du 31 octobre au 2 novembre

Le Val d'Aran est une vallée pyrénéenne qui est ouverte vers la France plutôt que vers l'Espagne. Quoique rattaché à la Catalogne, sa langue officielle, le Gascon, est la même langue que celle qui jadis se parlait sur toute la vallée de la Garonne jusqu'à Bordeaux mais aussi sur plus de la moitié des Pyrénées. Ses activités pastorales de montagne sont clairement associées à celles du versant français. Sa culture, ses fêtes sont très similaires à celles des Pyrénées françaises. C'est dans cette vallée que l'essentiel des ours se sont installés dans les Pyrénées.

Du 31 octobre au 2 novembre, fête gastronomique « ERA  MONGETADA » organisée par l’Association des Restaurateurs du Val d’Aran

 

Après deux ans de succès, la fête « Era Mongetada » célèbre sa 3° édition du 31 octobre au 2 novembre avec des activités qui se réaliseront à Garòs et Bossòst, et avec pour invité d’honneur “la alubia Mongetada» (harricot de Bossòst). Un vaste programme est proposé pour tous les âges et tous les goûts tout au long du weekend.

 

Les activités débutent vendredi 31 octobre avec un diner bénéfique au profit du Centre Casals dels Infants qui aide les enfants dans le besoin et de l’Association Soroptimist Val d’Aran dont l’objectif d’améliorer la vie des femmes. Le diner sera animé d’un concert acoustique du groupe aranais Sarabat.

 

Samedi 1er novembre est programmé une journée familiale au village de Bossòst avec un marché artisanal, des activités agricoles, démonstrations d’arts et métiers traditionnels ainsi que des visites guidées du patrimoine culturel aranais. Ensuite, aura lieu le Déjeuner « del Payés », avec dégustation de produits traditionnels aranais et surtout le plat typique “era mongeta”.

Cette année, avec Pedals de Foc, est organisée « Pedals d’Era Mongetada”, une course populaire en VTT entre Salardú et Bossòst.

Finalement, après une pause bien méritée, au village de Garòs, aura lieu la “Era Net de Pintxos*” (soirée pintxos, *petite cuisine miniature très variée en saveurs et en couleurs) avec un grand concert de musique occitane de Sarabat et des vallées occitanes d’Italie Lou Seriol.
 
La dernière journée, dimanche 2 novembre, débutera avec différentes démonstrations d’activités artisanales en lien avec le bois, la vannerie, la poterie, et tout spécialement la préparation de l’« alubia » (haricot rouge de Bossòst), grand protagoniste de la fête.

Le clou de la fête aura lieu le dimanche midi avec le « Show Cooking » au cours duquel « l’alubia » nous montrera toute sa versatilité des mains des chefs de l’Association des Restaurateurs du Val d’Aran comme Marc Nus et des restaurateurs Carles Tejedor et Max Levy, tous deux grands invités de cette 3° édition de “Era Mongetada”. Pendant que les anciens profiteront tranquillement du menu gastronomique proposé, les plus jeunes pourront profiter de la zone créée tout spécialement pour eux et coordonnées par des animateurs, avec un menu tout spécialement conçu pour petits.

 

La nouveauté de cette année est le concours de photos “InstaEraMongetada” organisé par la communauté officielle des utilisateurs Instagram IgersAran. Il s’agit d’un concours de photos sur le réseau social de photos Instagram, où les participants pourront gagner de nombreux lots.

 

En bref, la fête « Era Mongetada » est un weekend d’activités variées et originales pour tous. Rendez-vous le 1er weekend de novembre au Val d’Aran.

 

Crédit photo : Era Mongetada.

samedi 25 octobre 2014

La restauration hors foyer : un sujet qui concerne agriculteurs et consommateurs hauts pyrénéens


« Mangez français ! » c’est le cri lancé par les agriculteurs de la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs comme nous l’avons déjà vu http://www.tarbes-infos.com/spip.php?article12850 Mais encore faut-il que ces agriculteurs ne voient pas leurs activités réduites ou disparaître par des mesures étonnantes comme l’application excessive et peu raisonnable de la directive « Nitrates » et que les grandes surfaces jouent le jeu. Mais d’autres acteurs doivent aussi faire des efforts comme le montre une étude réalisée. Il s’agit de la restauration commerciale et de la restauration collective.
Si les consommateurs français sont de plus en plus sensibles à l’origine des produits qu’ils achètent, c’est beaucoup moins le cas pour certains restaurants et collectivités. Il est étonnant, dans certains restaurant de nos vallées, de voir, par exemple, servir du mouton ou du bœuf aux origines incertaines, et surtout pas déclinées aux clients,  alors que nous en avons à notre parte.
Cette restauration hors du foyer familial  représente en France 6,2 milliards de repas soit 12 repas par mois et par français générateur de 67,8 milliards d’€ de chiffre d’affaires.
Pas de mentions d’origine
Il faut noter que seule l’indication de l’origine de la viande bovine est obligatoire en Restauration Hors Foyer (RHF). Le décret du 17 décembre 2002 prévoit la mise à disposition de l'origine des viandes bovines aux consommateurs pour les plats contenant des morceaux (steaks, rôtis, bœuf bourguignon...), ainsi que les steaks hachés. En revanche, les plats élaborés à base de viande bovine (raviolis, lasagnes, hachis Parmentier…) et les abats ne sont pas concernés.  L’obligation de l’indication de l’origine n’est pas obligatoire en RHF pour les autres viandes.

D’autre part, aucune mention n’est obligatoire en restauration quant à l’origine des fruits et légumes frais et des poissons non transformés. A partir d’avril 2015, ce sera obligatoire pour les viandes fraîches ou congelées porcine, caprine,  ovine et volaille. Un point qui permettra  de mieux connaître, en restauration commerciale ou collective, ce que vous mangez, ce qui n’est pas le cas actuellement. Sachant que « les commandes publiques pour les cantines ont des taux de produits importés qui approchent les trois quarts », nous pouvons espérer que les producteurs français pourront bénéficier de cette information et le consommateur d’être plus exigent sur la qualité et l’origine.


Louis Dollo





Estaing réalise son Plan Local d'Urbanisme dans le dialogue


Ce jeudi 23 octobre à 20h, le conseil municipal d'Estaing a convié ses habitants à une réunion d'information sur l’élaboration du PLU. En effet, les Plans Locaux d’Urbanisme sont une des obligations prévues pour les communes ayant adhérées à la Charte du Parc National, sujet qui avait amené la commune d’Argelès-Gazost à ne pas adhérer.
Elodie Bruel et Geoffroy Blanc du Cabinet d'études AGEDI ont développé les enjeux, les réglementations, le PADD (Plan d'Aménagement et de Développement durable) et la suite des étapes indispensables à la création du PLU.
Marie Luce KOMEZA, Maire d'Estaing, et le conseil municipal invitent toutes les personnes à se rendre en mairie afin de partager leurs remarques et suggestions dans le cahier de concertation mis à leur disposition.
 

Le bien-être des animaux, parlons-en ! avec les éleveurs de la FNSEA et des JA


Les animations du Grand Tourmalet

L’espace du Grand Tourmalet de part et d’autre du Col, entre Barèges et Bagnères de Bigorre, offre de nombreuses activités et animations culturelles et sportives toute l’année. Le programme de la semaine jusqu’au 3 novembre est sorti http://www.pyrenees-pireneus.com/Stations-Ski/Animations/Domaine-Tourmalet/2014-10-25-Manifestations-Grand-Tourmalet-Pic-du-Midi.pdf

Dimanche, le Grand Tourmalet fait son marathon
On ne déplace pas les montagnes mais donner envie de les découvrir voilà tout le challenge que se lance l'Office de Tourisme du Grand Tourmalet. Le ski, la balnéo, la rando ou le vélo .....tout y sera ! L'équipe du Grand Tourmalet a décidé de faire son marathon.....à sa façon.

C’est sur la prestigieuse Place du Capitole au coeur de la ville rose que se situe le village et l’arrivée, zone principale d’animation du marathon. Un lieu stratégique qui offre une visibilité incontournable puisque plus de 25 000 visiteurs sont attendus durant les 3 jours. Au Grand Tourmalet on y parlera de nos montagnes.

Pour plus d'infos : www.marathon-toulousemetropole.fr  

 

Pastoralisme for ever.... dans les Alpes-Maritimes et toujours le loup

Extrait d'un film de 2004 sur le pastoralisme dans les Merveilles dans les Alpes-Maritimes. En 10 ans... Face au loup rien n'a changé. Les mêmes discours chez les éleveurs et les mêmes solutions inefficaces qui leurs sont proposées. Pourquoi ne réagissent-ils pas plus face aux loups ?

Voir la vidéo http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/Pastoralisme-Elevage/2014-10-25-Pastoralisme-for-ever-Merveilles-Alpes-Maritimes-loups.php

lundi 13 octobre 2014

Plaidoyer pour des écosystèmes non désertés par les bergers

Ce ne sont pas moins de 34 scientifiques qui tirent la sonnette d’alarme, dans une tribune parue dans Libération du 13 octobre 2014, en faveur des écosystèmes en danger en France. La raison de ce danger ? Les grands prédateurs et plus spécialement le loup qui mettent à mal le pastoralisme.
Voilà un point de vue qui change des slogans des associations environnementalistes qui ne voient la nature qu’à travers quelques espèces animales emblématiques sans aucun souci de l’ensemble des écosystèmes. Un document à lire et à faire connaître…


 Un document à lire et à faire connaître…

Accès direct à :

dimanche 12 octobre 2014

Ours et loups dans les Pyrénées, les prédations se poursuivent

Même si le sujet est moins médiatisé, la colère contre les loups et les ours autant que le refus de leur présence sont toujours bien présents dans les vallées, notamment dans les Hautes-Pyrénées et le propos reste d’actualité chez les éleveurs et dans les objectifs syndicaux. La preuve avec l’Assemblée Générale de la FDSEA 65 qui s’est tenue hier où le rapport d’orientation 2014 précise : « Prédateurs : des battues pour une obligation de résultats ».

L’ours
Le nombre d’ours ne diminue pas. Si pour 2013 la France les estime au nombre de 25, les services de l’environnement de la Catalogne en trouve un minimum de 35 sachant que ni la Navarre, ni l’Aragon n’en veut et que la Val d’Aran voudrait bien se débarrasser d’un ourson encombrant http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/ours/Espagne/Val-Aran/2014-09-17-Ours-Val-Aran-veut-se-debarrasser-Oursonne-Auberta.php maintenu artificiellement en vie en grande partie grâce à la Fondation Pyrénées Conservation http://www.parc-animalier-pyrenees.com/gp/Auberta/191 du Parc Animalier des Pyrénées à Argelès-Gazost.


Nous observons que pour les Hautes-Pyrénées, le tiers des dossiers (13) doivent être soumis à la commission d’indemnisation. Comparée à l’Ariège, cette proportion est étonnamment importante. Tout aussi important, le nombre de victimes. Avec un seul ours permanent (Canellito) et un de passage occasionnel (Néré), le département recense plus de 20% des dossiers de la chaîne des Pyrénées et des victimes non compte tenu des décisions de la Commission d’indemnisation (CIDO). Avec les Pyrénées-Atlantiques et un total de 2 ours, les Pyrénées occidentales supportent pas moins de 30% des victimes. Comme chaque année, c’est l’Ariège qui totalise le plus de dégâts.
Comparé à 2013, le nombre de dossiers traités (161 contre 140) est en progression, de même que le nombre de victimes (135 contre 116) au 31 août dont 26 dans les Hautes-Pyrénées. Il faudra attendre la fin de l’année et surtout les résultats de la CIDO, pour avoir un chiffre définitif. En 2013 nous avions eu un total de 171 victimes après un dérochement important sur l’estive de Pouilh en Ariège (Salau) http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/ours/France/Indemnisations-Degats-Predations/Predations-2013/2013-09-09-Attaque-Ours-Estive-Pouilh-Ariege-Pyrenees-.html dont 21 dans les Hautes-Pyrénées, chiffre largement dépassé cette année.

Le loup
Si officiellement nous n’avons pas de loups dans les Hautes-Pyrénées, nous pouvons noter que des traces et un contact visuel ont été observés sur le Massif de Ger à Gourette. D’autre part, sa présence est avérée sur l’Ariège, l’Aude et les Pyrénées-Orientales et manifestement plus sporadique en Catalogne sur la Sierra del Cadi selon les services catalans.

Ce sont les Pyrénées audoises, notamment le Razès, qui sont le plus touchées avec 160 victimes et seulement 89 indemnisées. http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/France/Predations-Degats-Indemnisation/2014/2014-09-30-Bilan-Attaques.pdf Le système d’indemnisation des dégâts des loups est assez différent de celui des ours, il est à prévoir, un jour, une situation conflictuelle. A moins que des mesures soient prises pour que le loup ne prolifère pas.
Avec tous les problèmes et surtout les contraintes environnementales, qui s’imposent aux filières d’élevage en France, l’introduction de loups et d’ours, car il s’agit bien, pour les Pyrénées, d’introduction dans le cas de ces deux espèces, constitue un frein supplémentaire à tout développement et travail serein des éleveurs. Des sujets qui ne manqueront pas d’être présents lors de la manifestation des agriculteurs prévue le 5 novembre à Toulouse.
Louis Dollo

Pyrénées - La formation géologique du massif Gavarnie - Mont-Perdu au cinéma

Le massif de Gavarnie - Mont Perdu, situé dans deux parcs nationaux, l'un en Espagne (Aragon), l'autre en France, est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO pour ses paysages.

« Ce paysage de montagne exceptionnel, qui rayonne des deux côtés des frontières nationales actuelles de France et d'Espagne, est centré sur le pic du Mont-Perdu, massif calcaire qui culmine à 3 352 m. Le site, d'une superficie totale de 30 639 ha, comprend deux des canyons les plus grands et les plus profonds d'Europe sur le versant sud, du côté espagnol, et trois cirques importants sur le versant nord, plus abrupt, du côté français – formes géologiques terrestres classiques. Ce site est également un paysage pastoral qui reflète un mode de vie agricole autrefois répandu dans les régions montagneuses d'Europe. Il est resté inchangé au XXe siècle en ce seul endroit des Pyrénées, et présente des témoignages inestimables sur la société européenne d'autrefois à travers son paysage de villages, de fermes, de champs, de hauts pâturages et de routes de montagne ». En savoir plus  

Un « paysage de montagne exceptionnel » à faire connaître, à valoriser.... Les collectivité concernées par le classement UNESCO ont pris conscience de cette nécessité. C'est ainsi que la communauté de communes de Gavarnie Gèdre, la Comarca du Sobarbre, le Parc national d’Ordesa et du Mont Perdu et le Parc national des Pyrénées ont réalisé le tournage d’un film sur « la formation géologique du massif de Gavarnie - Mont-Perdu ». Et les moyens y ont été mis avec moins de polémique que pour 15 jours de festival à Gavarnie. En avion, avec un drone, des prises de vue remarquable complétées par des explications de géologues français et espagnols, l’ensemble du massif les exceptionnels phénomènes géologiques ont pu être filmé.

Le clip ci-dessous présente les meilleurs moments du tournage. Le film complet sera disponible en fin d'année.


 

Pyrénées - Ariège - Poursuivi pour avoir abattu un vautour à la carabine

Un éleveur de Saint-Félix-de-Rieutord comparaît cet après-midi devant le tribunal correctionnel pour avoir abattu un vautour d'un coup de carabine, en avril dernier.

La semaine dernière, la préfecture de l'Ariège autorisait la mise en œuvre de tirs d'effarouchement des vautours fauves dans notre département, expliquant que «les inquiétudes de la profession agricole ne peuvent être négligées et nécessitent une réponse de la part de l'autorité administrative» (lire ci-contre). Cet après-midi, un éleveur comparaîtra devant le tribunal correctionnel pour «destruction d'espèce protégée»
...//....
Christian Derramond a choisi la voie d'une comparution devant le tribunal correctionnel, pour avoir un «procès public» et pouvoir exprimer, à la barre, l'inquiétude des éleveurs. 
....

samedi 11 octobre 2014

Stop au Loup qui massacre nos troupeaux


Il faut éradiquer la progression du loup qui tue nos bêtes en Ardèche et dans plus en plus de département on nous parle du bien etre animal mais est ce cela le bien être animal des centaines de  bêtes ,moutons et veaux qui se font égorger et dévorés vivants pour le plaisir de certains écolos qui ont voulu remettre le loup.

Les Pyrénées ne sont pas épargnées par le loup notamment dans l'Aude, les Pyrénées-Orientales et l'Ariège 

Echo des tanières - Informations officielles sur l’ours dans les Pyrénées

Les derniers numéros du bulletin officiel d'information sur l'ours dans les Pyrénées

Le Val d'Aran veut se débarasser de l'oursonne Auberta

Dans un communiqué du 17 septembre, le Conseil Général d’Aran « a proposé la possibilité de transférer l'ourse dans les Pyrénées Occidentales où il ne reste plus que deux mâles » c’est-à-dire en Bigorre / Béarn. Démarche normale lorsqu’on connaît la position du Syndic et son hostilité à la présence d’ours sur son territoire.


A l’issue d’une réunion transfrontalière, le Conseil Général d’Aran fait savoir en terme courtois qu’il ne souhaite pas voir l’oursonne orphelinerecueillie relâchée sur son territoire. La Navarre et l’Aragon n’en veulent manifestement pas alors les aranais se retourne vers la France, par ailleurs responsable de ces introductions sans concertation. Selon lui c’est une opportunité qui collerait aux observations du Muséum d’Histoires Naturelles : lâcher une femelle potentiellement reproductive dans 2 ou 3 ans là où il y a 2 mâles qui n’ont jamais vu de femelle depuis 10 ans.

Le même jour, le 17 septembre, dans un communiqué, Férus fait référence au remplacement de Balou et annonce que le dossier est sur le bureau du Premier Ministre. Faut-il y voir un lien de cause à effet ?

Dans les deux cas, si la Ministre de l’Ecologie prend l’initiative, il lui faudra organiser une concertation avec les populations humaines concernées et organiser une consultation publique conformément aux obligations de trois textes : la Convention de Berne, la Directive Habitats et laCharte de l’Environnement adossée à la constitution. Une procédure qui, comme pour la Navarre et l’Aragon, demandera du temps. Or, il semble que le temps manque pour relâcher cette oursonne de 6 mois. Il faut la lâcher avant l’hiver.
Ségolène Royal, Ministre de l’écologie, ayant clairement dit qu’il n’était pas question de lâcher des ours sur les territoires ayant une activité pastorale c’est-à-dire tout le versant français des Pyrénées, si elle tient parole, il est assez peu probable que la France accepte l’arrivée de cette oursonne sur le territoire nationale pour être lâchée sur des estives où l’activité pastorale y est particulièrement intense. (Cf. visite de la Ministre à Cauterets pour le lâcher de bouquetins)

Face à une telle situation d’opposition et de refus politique et sociétal d’introductions d’ours, il se pourrait que l’oursonne reste longtemps en captivité au Parc Animalier des Pyrénées en France ou dans le Val d’Aran.

Une affaire à suivre actuellement entre les mains de la Ministre de l’Ecologie française.

Louis Dollo, le 21 septembre 2014

Environnement - Ours - Alpes - Un expert austro-canadien met en garde contre la présence d'ours sur l'arc alpin

Selon le site d'information autrichien  salzburg.orf.at, suite à l'attaque par un ours d'un agriculteur de montagne dans le Lungau (Autriche), le chasseur et expert austro-canadien, Fritz Mayr-Melnhof  a été consulté. 

Cet expert suit, depuis des décennies,avec son équipe de spécialistes, le vaste territoire sauvage du Yukon au Canada  où vivent plus de 100 ours bruns dans la nature dont une partie est chassable chaque année de manière strictement contrôlée par le gouvernement. Il met en garde contre l'installation des grands prédateurs dans les Alpes et l'ensemble de l'arc alpin européen.

Il affirme que « ces grands et impressionnants animaux ne devraient plus être introduits sur l'Arc alpin Europe ». Pour lui, il y a trop de population humaine et de zones habitées. selon cet expert c'est une question de « sécurité de l'homme ». ... « les zones géographiques des Alpes européennes seraient trop limitées pour permettre une existence normale et naturelle des grands prédateurs ». Il précise que :«L'homme et l'ours seraient constamment en conflit, de plus en plus souvent et de plus en plus dangereusement ».

Voilà des appréciations qui laissent songeur quant aux exigences européennes et aux prétentions des défenseurs de l'ours. Nous comprenons mieux le positionnement de la Ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, qui met fin aux introductions dans les Pyrénées. 




Ecologie - En Autriche, dans les montagnes de Salzbourg, un ours brun attaque un éleveur.

Ecologie - En Autriche, dans les montagnes de Salzbourg, un ours brun attaque un éleveur.



Selon le journal en ligne Augsburger-Allgemeine du 26 septembre 2014 mardi dernier, un éleveur de 71 ans qui surveillait son troupeau de vaches sur un pâturage de montagne de la région de Salzbourg, en Autriche, a été attaqué par un ours brun. L'incident avec l'ours n'a été signalé que deux jours plus tard par les autorités soit jeudi 25. 

« Lorsque l'agriculteur a vu l'ours, il recula lentement ».Mais malheureusement il trébucha et tomba. « Lorsque l'agriculteur a voulu se relever, l'ours brun adulte a attaqué ». Il a frappé l'homme avec sa patte lui occasionnant des lacérations sur le visage. L'éleveur est resté à terre sans bouger, en faisant le mort. L'ours est alors reparti. 

On cherche l'ours


Selon Bluewin.ch les autorités auraient recherché l'animal près de Thomatal ou des traces ont été repérées comme l'a indiqué un agent de l'État fédéral de Salzbourg vendredi. On ne sait pas d'où l'animal est originaire d'autant que jusqu'à présent aucun ours n'avait été signalé dans ce secteur. 

Selon l'organisation de protection des animaux WWF  il y aurait de cinq à huit ours dans la Carinthie voisine.

L'ours est un danger pour les éleveurs, bergers et randonneurs


Contrairement aux affirmations fantaisistes et propagandistes, l'ours peut être dangereux pour toutes personnes qui le rencontre.Après des chasseurs dans les Pyrénées qui ont été agressés dont un blessé en Espagne  sans avoir utilisé son arme, un chercheur de champignons dans le Trentin en Italie  et d'autres cas en Espagne et en Europe centrale avec attaques fatales, il est difficile de considérer l'ours comme un  animal aussi mignon qu'une peluche. Ces cas récents doivent nous ramener à la réalité. La preuve que l'animal n'est pas sans risque : les nombreuses précautions prises dans les Parcs animaliers et les recommandations éditées par une association écologiste et les services de l'Etat.  



Dans le Trentin, en Italie, les écologistes ont accusé le chercheur de champignons victime de l'ours  de tous les maux. Même chose en Espagne dans le Val d'Aran il y a quelques années. S'attaqueront-ils à cet éleveur autrichien victime de l'ours ? 

De la part des écologistes, tous les excès de haine sont possibles lorsqu'il s'agit de loups et d'ours. Nous l'avons vécu dans les Pyrénées. Le Trentin vient de le vivre. Les éleveurs et bergers sont en première ligne mais les randonneurs ne doivent pas pour autant considérer qu'ils randonnent sans risques. Ils s'exposent aux mêmes conséquences sans en être conscient parce que, bien souvent, ils n'ont pas su voir l'ours, que ce soit dans les Pyrénées ou ailleurs. 

Louis Dollo

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