lundi 26 septembre 2016

Hautes-Pyrénées – L’Ours Goiat en Barousse perturbe la vie pastorale.

Depuis plusieurs mois l'ours Goiat, importé de Slovénie et lâché en Espagne (Pallars - Catalogne) a élu domicile dans les Hautes-Pyrénées notamment dans le Secteur Barousse / Louron.

Après 4 prédations de brebis la semaine dernière (pour ne citer que les dernières), ce WE ce sont 2 autres brebis qui ont été massacrées par le plantigrade slovène.

Initialement importé en Catalogne pour remplacer Pyros, administrativement déclaré impuissant et âgé et pour "booster" le tourisme en Pallars, cet ours n'est resté que quelques jours sur son lieu de lâcher. Une situation prévisible si nous nous en tenons à l'observation de tous les lâchers antérieurs.

La décision ayant été prise par le gouvernement catalan dans l'illégalité la plus totale en ne respectant pas l'article 22 de Directive Européenne dite "Habitats" aussi bien en Catalogne qu'en France avec la complicité activé d'un Préfet de région irresponsable, ce sont les catalans qui perçoivent l'argent de la Commission Européenne alors que la France subit les conséquences sans n’en avoir aucun avantage.

Une réunion des personnes concernées est prévue à Sarp (Barousse) à 21h à la salle des fêtes

L'administration prévoit des tirs d'effarouchement. Décision imbécile autant qu'irresponsable si elle est prise, qui consiste à pousser l'ours chez le voisin et ne règle en aucun cas le problème.

Les fonctionnaires et certains élus catalans ont voulu cet ours. Qu'ils le reprennent et le mette en cage pour qu'il ne trouble plus l'ordre public en France.

A l’état français de prendre rapidement des initiatives concrètes dans le cadre de l’article L 113-1 du code rural  et en corrigeant son irresponsabilité en ne respectant pas l’article 22 de la Directive « habitats ».

jeudi 14 juillet 2016

Pyrénées - Vallée d’Ossau : la guerre des bâches


Selon un rapport de l’ONCFS pour la LCI et destiné à l’Union Européenne, tout était calme dans les Pyrénées pour réintroduire des ours, notamment en Béarn où tout le monde avait fini par accepter l’ours.

Vendredi 8 juillet, les éleveurs et notamment les jeunes Agriculteurs installent des bâches sur toute la vallée d’Ossau et sur terrains privés « Non à l’ours ». Une manière de dire que tout n’était pas calme et que l’opposition est toujours active. Curieusement, samedi matin, il n’y avait plus de bâches. Dans la nuit, un prédateur écologiste aurait fait son ménage.

Selon nos informations, un agent d’une grande institution d’Etat aurait été vu faisant le prédateur en retirant les bâches anti réintroduction déployées sur Laruns.

Et les vallées béarnaises étaient calmes ... Difficile position pour le conseiller départemental et vice-président du Parc National des Pyrénées.

La guerre des bâches serait-elle engagée ?

mercredi 29 juin 2016

Vote au Comité de Massif le 1er juillet du volet ours de la Stratégie Pyrénéenne pour la valorisation de la biodiversité (SPVB)

Plusieurs centaines de personnes sont attendues à Toulouse ce vendredi 1er juillet.

1996/ 2016 Cette année marque les 20 ans du début des lâchers d’ours slovènes dans les Pyrénées


Ce 1er juillet, le Comité de Massif des Pyrénées met au vote le volet ours de la SPVB.

Ce rapport a été rédigé entièrement par les fonctionnaires de la DREAL, de l’ONCFS et de quelques élus du Comité de Massif représentant les associations écologistes. (cf chronologie)

Il soumet trois choix aux élus :
1)       Des lâchers d’ours immédiats et importants
2)       Des lâchers d’ours moins nombreux sur une période plus longue
3)       La « non-réintroduction" c’est-à-dire pas de lâcher d’ours du tout.

Par deux fois, le Comité de Massif s’est déjà prononcé contre la réintroduction d’ours.

L’ADDIP et les représentants du monde montagnard et pastoral pyrénéen appellent les élus du Comité de Massif à respecter le choix des Pyrénéens et des élus qui les ont précédés et à voter NON  à tout projet de réintroduction ou de nouveau plan-ours. (Voir courrier ADDIP  )

Le Conseil Départemental de l’Ariège, les chambres d’agriculture des Pyrénées,  Ariège Ruralité qui fédère les structures du monde pastoral et montagnard  dont  le pastoralisme, la pêche , la chasse (voir dossier ci-joint) ainsi que l’association des pâtres de l’Ariège ont pris position très clairement contre tout lâchers d’ours et toute reprise d’un plan-ours.

La mobilisation s’organise à partir de l’Ariège, département le plus touché : 30 ours environ, 200 prédations reconnues mais  800 bêtes jamais retrouvées par an. Les éleveurs sont découragés, surtout ceux qui avaient cru aux moyens de protection préconisés par l’Etat (voir dossier ci-joint).  La déprise est terrible : les estives se vident, les pertes économiques s’accumulent, le taux d’installation de jeunes s’effondre de façon dramatique.

 Des foyers de colère s’allument d’un bout à l’autre du massif : dans le Béarn où les NON à L’OURS ont refleuri sur les routes ; dans les Hautes-Pyrénées où les jeunes agriculteurs ont manifesté il y a quelques heures ; en Haute-Garonne où l’ours lâché illégalement en Espagne fait des dégâts ; en Ariège où la moindre annonce de relance de plan ours serait vécue comme une véritable agression.
 Plusieurs bus sont déjà remplis au départ de l’Ariège, le Béarn et les Hautes-Pyrénées.

Ceux que la ministre Nelly Olin avait appelés "les abrutis des Pyrénées" se feront entendre à Toulouse.

L’ADDIP se montrera très vigilante quant à la réponse des élus. Nous organisons devant la préfecture un rassemblement de représentants de toutes les vallées pyrénéennes.

Nous  invitons la presse à y rencontrer les Pyrénéens qui ont dit OUI à des Pyrénées vivantes et actives.

Sous la bannière « Les Pyrénées ne sont pas la frontière sauvage », nous appellerons l’Etat et la Région à reconnaître la valeur de notre modèle de développement durable pyrénéen fondé sur le pastoralisme, réservoir de biodiversité, socle indispensable des autres activités et lui demanderons de  s’engager résolument pour sa protection et son développement, aux côtés des pyrénéens.

Seront notamment présents à Toulouse (et sans doute bien d’autres) :
  • Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental de l’Ariège
  • François Toulis, représentant l’association des Chambres d’agriculture des Pyrénées,
  • Jean-Luc Fernandez représentant des chasseurs du Massif des Pyrénées
Un bus est prévu au départ de Tarbes. Contacter les syndicats
Photo : Tarbes 2011. Les manifestations des pyrénéens sont toujours très sonores

Communiqué de presse de l'ADDIP, association pour le Développement durable de l'identité des Pyrénées


mardi 28 juin 2016

L’ours Goiat en vallée du Louron dans les Hautes-Pyrénées

L'ours Goiat lâché récemment en Espagne dans l'Alte Anéu  était récemment dans la Vallée du Louron après avoir fait un passage dans le luchonnais.

Comme toujours dans ces cas-là, l'absence d'information du public est une règle à l'ONCFS depuis les années 1980 ainsi que de la part des Préfectures alors que cette information est une obligation légale (Convention européenne d’Aahrus).

Dictature écologique......

Rappel de la mobilisation pour le 1ere juillet à Toulouse 

samedi 25 juin 2016

Mobilisation vendredi 1er juillet toulouse volet ours SPVB au comité de massif à Toulouse

Le vendredi 1er juillet 2016 le Comité de Massif vote pour ou contre la réintroduction de nouveaux ours dans les Pyrénées.

En juin 2008 déjà, et malgré la présence de NKM alors Ministre de l’environnement, le Comité de massif avait relayé la volonté des Pyrénéens en refusant un nouveau plan ours. Vendredi 1er juillet, l’ASPAP avec l’ensemble de la chaîne pyrénéenne sera présente à Toulouse place Saint-Etienne à 9h30 devant la Préfecture de Région, afin d’affirmer une fois de plus le refus total des pyrénéens vis-à-vis de toute nouvelle réintroduction ou nouveau plan ours.

Ensemble, les Pyrénéens  une fois de plus s’organisent : dans les départements les bus se remplissent, les gens sont remontés et ne resteront pas immobiles face à ce nouveau plan ours construit selon la volonté de l’administration, des pouvoirs publics, mais pas de la population concernée.

Ensemble : l’Association des Pâtres de Hautes Montagnes se prononce contre de nouvelles réintroductions et la Fédération des Associations des Bergères et Bergers de France (AFBBF) estime qu’il y a une mauvaise gestion des prédateurs par l’Etat et n’accepte pas les actes de prédations sur les troupeaux.

Ensemble : les Chambres d’Agricultures des Pyrénées se réunissent dans la semaine pour prendre position vis-à-vis de la situation.

Ensemble : les élus ariégeois (le Département) sont en train de rédiger une motion contre les lâchers.

C’est l’ensemble des Pyrénées qui se mobilise, l’expérience de 2006 (sans parler du récent lâcher côté espagnol) permet cette fois-ci de prendre et de régler le problème en amont et bien avant que la situation n’empire.

L’ASPAP appelle donc à la mobilisation, le vendredi 1er juillet à partir de 9h30 sur la place Saint-Etienne devant la préfecture de Toulouse.

Roger Servat, Jean-Pierre Mirouze, Francis Claverie, Coprésidents de l’ASPAP
32 avenue Général de Gaulle 09000 FOIX

mardi 21 juin 2016

... DANGER ... Risque imminent de nouveaux lâchers d'‪ours‬ dans les ‪‎Pyrénées‬

On ne va pas en reprendre pour 20 ans ?!
Vendredi 1er juillet 2016 à 10H00

MOBILISATION PYRENEENNE
à Toulouse, Préfecture place st Etienne
Réservez votre date et rejoignez-nous !

Chers adhérents, chers amis,
1996-2016 : Il est des anniversaires qu’on n’a pas du tout envie de fêter. Il y a 20 ans, le premier ours slovène était lâché aux portes de l’Ariège, donnant naissance à un conflit d’une ampleur telle que les Pyrénées n’en avaient jamais connu. 20 ans ont passé. L’Ariège, où 98% des ours sont concentrés, a ouvert la voie à travers l’ASPAP et la coordination pyrénéenne ADDIP à une contre-attaque de plus en plus visible. : pas un seul ours n’a été lâché depuis malgré les multiples pressions que les associations animalistes exercent sur l’Etat et la commission européenne. Le processus de confiscation de notre territoire a été ralenti. Avec opiniâtreté, nous visons son arrêt.
Pour gagner certaines batailles, il nous a fallu parfois quitter nos activités séance tenante et aller sur le terrain.
Le vendredi 1er juillet est un de ces moments. Le Comité de Massif, instance consultative à l’échelle des Pyrénées, élabore depuis 5 ans le volet ours de la « stratégie Pyrénéenne de Valorisation de la Biodiversité » , la SPVB.
Vendredi 1er juillet, les élus et représentants du massif vont voter quelle issue ils souhaitent donner au volet ours de la SPVB.
Trois choix se posent à eux : deux scénarios de lâcher d’ours à plus ou moins grande échelle (jusqu’à 17 ours !) ou la non-réintroduction.
L'ASPAP appelle à la mobilisation pour que les élus du comité de massif refusent tout nouveau lâcher dans les Pyrénées.
Plus nous serons nombreux, plus nous serons sûrs qu'ils ne se tromperont pas de bouton !
L'opportunité d'arrêter les introductions ne se présentera pas tous les jours.
Aspapiens, Aspapiennes, votre présence est indispensable. Réservez votre journée dès aujourd'hui :
Cela fait 20 ans que le débat sur la réintroduction des ours et ses conséquences empoisonnent notre vie. Ce moment est décisif.
Ne comptez pas sur vos voisins pour agir : montez dans le bus et venez dire à Toulouse : "20 ans, c'est suffisant !"
Emmenez sonnailles et pancartes : notre message doit s’entendre jusque dans la Préfecture.
A très bientôt !
Jean-Pierre Mirouze, Francis Claverie, Roger Servat, COPRESIDENTS de l'ASPAP


Un bus est déjà prévu au départ du Béarn
A diffuser largement

... DANGER ... Risque imminent de nouveaux lâchers d'‪ours‬ dans les ‪‎Pyrénées‬

On ne va pas en reprendre pour 20 ans ?!
Vendredi 1er juillet 2016 à 10H00

MOBILISATION PYRENEENNE
à Toulouse, Préfecture place st Etienne
Réservez votre date et rejoignez-nous !

Chers adhérents, chers amis,
1996-2016 : Il est des anniversaires qu’on n’a pas du tout envie de fêter. Il y a 20 ans, le premier ours slovène était lâché aux portes de l’Ariège, donnant naissance à un conflit d’une ampleur telle que les Pyrénées n’en avaient jamais connu. 20 ans ont passé. L’Ariège, où 98% des ours sont concentrés, a ouvert la voie à travers l’ASPAP et la coordination pyrénéenne ADDIP à une contre-attaque de plus en plus visible. : pas un seul ours n’a été lâché depuis malgré les multiples pressions que les associations animalistes exercent sur l’Etat et la commission européenne. Le processus de confiscation de notre territoire a été ralenti. Avec opiniâtreté, nous visons son arrêt.
Pour gagner certaines batailles, il nous a fallu parfois quitter nos activités séance tenante et aller sur le terrain.
Le vendredi 1er juillet est un de ces moments. Le Comité de Massif, instance consultative à l’échelle des Pyrénées, élabore depuis 5 ans le volet ours de la « stratégie Pyrénéenne de Valorisation de la Biodiversité » , la SPVB.
Vendredi 1er juillet, les élus et représentants du massif vont voter quelle issue ils souhaitent donner au volet ours de la SPVB.
Trois choix se posent à eux : deux scénarios de lâcher d’ours à plus ou moins grande échelle (jusqu’à 17 ours !) ou la non-réintroduction.
L'ASPAP appelle à la mobilisation pour que les élus du comité de massif refusent tout nouveau lâcher dans les Pyrénées.
Plus nous serons nombreux, plus nous serons sûrs qu'ils ne se tromperont pas de bouton !
L'opportunité d'arrêter les introductions ne se présentera pas tous les jours.
Aspapiens, Aspapiennes, votre présence est indispensable. Réservez votre journée dès aujourd'hui :
Cela fait 20 ans que le débat sur la réintroduction des ours et ses conséquences empoisonnent notre vie. Ce moment est décisif.
Ne comptez pas sur vos voisins pour agir : montez dans le bus et venez dire à Toulouse : "20 ans, c'est suffisant !"
Emmenez sonnailles et pancartes : notre message doit s’entendre jusque dans la Préfecture.
A très bientôt !
Jean-Pierre Mirouze, Francis Claverie, Roger Servat, COPRESIDENTS de l'ASPAP


Un bus est déjà prévu au départ du Béarn
A diffuser largement

dimanche 1 mai 2016

L’AOP « Barèges-Gavarnie » fait sa transhumance !



L’AOP « Barèges-Gavarnie » fait sa transhumance !
Samedi 21 Mai 2016

Une tradition, que ces transhumances au pied du Col du Tourmalet, qui sont devenues aujourd'hui un rendez-vous apprécié des amoureux de la montagne et des traditions riches en authenticité.


Pour la 2ème année, la transhumance de Eric Abadie n’aura pas lieu sur le versant campanois du Tourmalet…Cette année, ce seront sur les terres du Pays Toy que les troupeaux vont faire leur 1ère transhumance, le samedi 21 Mai.

Depuis septembre 2003, l'AOP mouton de Barèges-Gavarnie a une existence officielle. La race de brebis "barégeoise" prédestinée à une disparition, renaît enfin. Mais il aura fallu 10 ans pour obtenir cette reconnaissance de qualité et débuter en 2005 une véritable commercialisation de ce mouton de grande qualité particulièrement adapté à ce territoire de montagne qu'est cette vallée du Barège (bat dèt Barége) aujourd'hui appelé canton de Luz ou, plus touristiquement, Pays Toy.

Il n'y a plus — ou presque — aujourd'hui de montée dans les estives sans sa fête de la transhumance. Eleveurs et commissions syndicales appuyés par les offices de tourisme ont fait de cette pratique ancestrale un événement marquant du calendrier des festivités locales, en amont de la saison d'été

8h : Rendez-vous sur le parking de Tournaboup avec les bonnes chaussures pour s’apprêter à prendre en route le passage de la transhumance du troupeau de mouton AOP Barèges-Gavarnie qui montera jusqu’à Super Barèges (45 min de marche). Arrivé du troupeau prévu vers 9h30 sur l'estive avec une présentation du label « AOP Barèges-Gavarnie »

11h : Rendez-vous au Lienz pour une démonstration de travail de chiens de berger et de tonte avec les éleveurs du Pays Toy

A partir de 12h : Déjeuner autour du Mouton AOP Barèges-Gavarnie au restaurant « Chez Louisette » (sur réservation) accompagné par les chanteurs polyphonique « Cop de Cap ».

Pour plus d’infos : 05.62.92.16.00

mardi 8 mars 2016

Le fascisme vert s’installe chez Google

Depuis toujours la presse diffuse sur ses journaux papiers, sites Web et émissions de télévision des photos de prédations avec des animaux tués autant par des ours, des loups ou des chiens errants. Il s’agit toujours de la vérité. Mais « celui qui dit la vérité doit être exécuté » selon la chanson de Guy Béart.

Je viens de recevoir un ultimatum de Google sous cette forme :

« Ceci est un message d'avertissement. Nous vous informons qu'une action est requise de votre part pour que votre compte AdSense soit conforme au règlement du programme AdSense. Vous trouverez ci-dessous des informations supplémentaires ainsi que les démarches à effectuer.
« Site Web concerné : pyrenees-pireneus.com
« Action requise : veuillez apporter immédiatement les modifications nécessaires à votre site afin de vous conformer au règlement du programme AdSense.
….//…..
« Explication du problème

« VIOLENCE/GORE : conformément au règlement du programme, les éditeurs AdSense ne sont pas autorisés à diffuser des annonces Google sur des pages présentant des contenus violents ou dérangeants, y compris du texte gore ou des images sanglantes. Pour en savoir plus sur ces règles, consultez notre centre d'aide (
https://www.google.com/adsense/support/bin/answer.py?hl=fr&answer=105954).

« Procédure de résolution
· Si vous avez reçu une notification relative au contenu de vos pages, veuillez supprimer les éléments inappropriés de votre site ou enlever les annonces des pages non conformes.
· Si vous avez reçu une notification relative à la façon dont les annonces sont intégrées sur votre site, veuillez effectuer les modifications nécessaires.
« Vous n'avez pas besoin de nous contacter si vous apportez des modifications. Veuillez noter que si nous constatons de nouveaux cas de non-respect, la diffusion d'annonces sur le site Web concerné, mentionné ci-dessus, peut être interrompue. Vous devez immédiatement prendre le temps d'examiner votre contenu et de vous assurer qu'il est conforme à notre règlement.
« Sachez par ailleurs que l'URL indiquée ci-dessus est fournie à titre d'exemple. Le problème constaté peut concerner d'autres pages du même site Web ou d'autres domaines dont vous êtes propriétaire. Pour ne plus recevoir d'avertissements de notre part, nous vous invitons à passer en revue tous vos sites pour vérifier qu'ils respectent le règlement. Vous trouverez ci-dessous des ressources qui pourraient vous être utiles :….. »

Curieusement, les sites de la presse ne semblent pas concernés et si c’était le cas, c’est le droit à l’information et à la vérité qui serait retiré à tout le monde. Un véritable comportement de dictateurs.
Nous ne pouvons que constater que Google est complice d’une certaine forme de dictature de la pensée.

Qu’on se le dise.

Les photos qui ne sont pas politiquement conforme chez moi mais le sont sur France Bleu Auxerre... Cherchez l'erreur !








samedi 16 janvier 2016

Le loup est un fléau pour les éleveurs

Depuis sa réintroduction dans les années 90, le loup a vu sa population fortement augmenter et son aire de répartition s’accroitre considérablement. Ce grand prédateur, protégé, constitue une réelle menace pour la pérennité de l’élevage à l’herbe.

Un poney tué par des loups

Le loup représente un danger pour les élevages et donc pour les agriculteurs : sur l’année 2015, ce sont encore 8 935 brebis[1] qui ont subi des attaques mortelles, soit 171 victimes supplémentaires[2] par rapport à 2014, sur 26 départements français.

C’est l’élevage à l’herbe directement menacé par ces attaques à répétition qui finira à moyen terme par décourager les producteurs et disparaitre, si cette pression de prédation persiste.

Ce mode d’élevage permet de fournir aux animaux une alimentation complètement naturelle dans un espace ouvert. En plus d’être largement plébiscité par le consommateur à la fois pour ses qualités gustatives ainsi que les conditions de vie des bêtes, l’élevage à l’herbe est essentiel pour entretenir les territoires les plus retirés, sans quoi l’ensauvagement de certaines zones serait inéluctable.

« La croissance du nombre prédateurs est incompatible avec l’élevage et cette augmentation doit être rééquilibrée avec des tirs de prélèvements réguliers.  Malgré l’atteinte prochaine du plafond de loups prélevables pour la campagne 2015-2016, la pression de prédation ne diminue pas et constitue un danger permanent pour les éleveurs à l’herbe. » explique Ludovic Rouvière, responsable professionnel en charge de ce dossier.

Malgré les nombreux moyens de protection mis en place par les éleveurs et les avancées obtenues cette année dans le cadre du plan loup, la pression de prédation ne diminue pas. La détresse des éleveurs est réelle et doit être prise en compte par la société.

[1] Données DDT(M) – DREAL Rhône-Alpes
[2] Selon les données DDT(M) – DREAL Rhône-Alpes, en 2015 le loup a fait 8935 victimes contre 8764 constatées en 2014

Source : Communiqué de presse des Jeunes Agriculteurs du 16 janvier 2016